Peuples et Montagnes du Mékong surveille de près l’évolution de la situation des frontières du Laos pour repérer les avancées et prévoir le retour sur le territoire laotien.
Le gouvernement lao a assoupli les mesures de prévention et les frontières internationales sont maintenant partiellement ouvertes aux personnes provenant d’un pays où les cas de COVID-19 ne sont pas en hausse.
Le Laos accepte maintenant les vols affrétés pour les citoyens lao et les personnes ayant une autorisation du Groupe de Travail (« Task Force Committee for COVID-19 Prevention and Control ») ainsi que les vols humanitaires organisés par le Programme Alimentaire Mondial de Kuala Lumpur à Vientiane.
L’autorisation du Groupe de Travail ne concerne que les personnes venant d’un pays où l’épidémie COVID-19 n’est pas en hausse. Elle peut être appliquée pour les diplomates étrangers, le personnel des organisations internationales, les experts, les hommes d’affaires ou les employés essentiels.
Et les vols humanitaires ne sont possibles que si les organisations non-gouvernementales ont signé un mémorandum de compréhension avec le gouvernement laotien.
De toute évidence, pour éviter que des cas positifs ne rentrent sur le territoire, le Laos demande un certificat de non-contagion datant de moins de 72h avant le voyage et une période de quatorzaine, soit dans un endroit choisi par la personne entrant ou choisi par le Groupe de travail.
Ces mesures sont nécessaires car elles permettent de réduire l’impact que peut avoir le COVID-19 sur l’économie et le tourisme mais à petite échelle. Elles autorisent aussi aux citoyens lao de rejoindre leur pays et aux expatriés étrangers qui sont restés sur le territoire laotien de rentrer chez eux. Beaucoup n’ont plus de revenus et arrivent à la fin de leur budget.
Du côté de Peuples et Montagnes du Mékong, l’attente continue, le mémorandum de compréhension suit son cours au Ministère des Affaires Étrangères et pourrait être accepté pour Janvier.
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