Pour bien situer le problème, il faut d’abord dire que l’intégralité des dons que nous recevons sert à financer des projets : soit des formations médicales, soit la possibilité de mettre en œuvre des chantiers d’adduction d’eau.
Doit-on rappeler que le taux de mortalité maternelle et infantile au Laos est le plus inquiétant du Sud-Est asiatique et qu’il se situe à un taux extrêmement haut (47,58 % pour 1000 habitants en moyenne. Source ONU.) ? Ce pourcentage est largement en deçà de la réalité dans les zones de montagne où nous intervenons. Notre participation à l’éradication de cette mortalité est pour nous une priorité absolue qui suppose des moyens nouveaux. Nous sommes totalement bénévoles et payons nous-mêmes nos frais d’avion, d’hébergement et de restauration. Les frais de gestion de l’association sont directement liés à nos activités comme la nécessité d’indemniser un interprète ou de louer un véhicule pour pouvoir nous rendre dans les villages.
Un don mensuel versé à l’association nous permet d’avoir un minimum de trésorerie pour pouvoir assurer la continuité de nos actions. Cela nous permet d’anticiper ce que nous pouvons faire et de définir nos priorités. Nous avons actuellement 8 donateurs mensuels alors qu’il nous en faudrait une bonne quarantaine…
Le don mensuel permettrait également de recruter un VSI (volontaire de la solidarité internationale) sur une période de deux ou trois ans. Cela pourrait nous assurer un travail dans la continuité.
L’association a besoin de sortir de ces incertitudes où nous ne savons jamais à l’avance si la mission que nous sommes en train d’effectuer ne sera pas la dernière, faute de subsides.
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